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MANUSCRITS

L’abbaye royale de Corbie a fourni le point de départ des collections de la Bibliothèque d’Amiens. Elle fut créée au VIIe siècle et possédait un scriptorium qui connut une activité majeure. Après de nombreux prélèvements dans la collection confisquée sous la Révolution, 177 manuscrits entrèrent dans le fonds de la Bibliothèque d’Amiens. On y découvre des manuscrits d’étude, essentiellement consacrés à la Bible, aux écritures saintes et à la théologie.

Psautier de Corbie, feuillet 001v


Le manuscrit le plus ancien, datant du VIIIe siècle, est un livre des Macchabées ou Bible de Maurdramnus (Ms 11 D). On connaît assez précisément sa date, car Maurdramne, le commanditaire, fut abbé de Corbie de 772 à 780. Parmi les manuscrits les plus remarquables, on peut également citer le Psautier de Corbie (Ms 18 C) datant du IXe siècle, le Liber Cruce de Raban Maur (Ms 223 F) de la même époque - vestige des relations de l’abbaye picarde avec celle de Fulda en Allemagne où son auteur fut abbé - ou encore la Bible de Pampelune (Ms 108 C) du XIIe siècle.


Bible de Pampelune, feuillet 236v


En 1792, Charles de l’Escalopier, conservateur et membres de plusieurs sociétés savantes, hérite de la Bibliothèque de son défunt grand-père, Gaspard-César-Charles de l’Escalopier.


Il continue d’enrichir cette collection par ses voyages. Cinq ans après sa mort, en 1866, Madame la Comtesse de l’Escalopier lègue sa collection à la Bibliothèque communale d’Amiens. Celle-ci représente toujours l’un des plus riches fonds conservé à la Bibliothèque Louis Aragon. A titre d’exemple, la collection comprend un Livre d'Heures remarquable du XVI, qui, une fois ouvert, prend la forme d’une fleur de lys.


Livres d’heures, bréviaires, antiphonaires, lectionnaires sont pour la plupart finement enluminés. Mais les miniatures ne sont pas réservées aux livres liturgiques. Ainsi, les Chroniques de Froissart (Ms 486 F) ou le
Livre des propriétés des choses (Ms 399 F), tous deux du XVe siècle, s’enluminent de représentations animalières d’une exquise finesse.



Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter

le catalogue disponible en salle de lecture du Patrimoine.

Incunables & merveilles de la bibliothèque d’Amiens :
du 8e siècle à nos jours

Catalogue d’exposition (13 avril - 26 juin 1993)
Bibliothèque municipale Louis Aragon, Amiens


Certains de nos documents sont déjà numérisés
sur les portails Gallica et Biblissima.


Les documents sont consultables uniquement sur place et sur demande,

lorsque leur état le permet.

Contact : Thomas Dumont, archiviste
t.dumont@amiens-metropole.com

INCUNABLES


Le terme « incunable » désigne un livre imprimé sous la presse à l’aide de caractères mobiles fondus en métal, entre l’invention de l’imprimerie et la fin du XVe siècle. Ce mot vient du terme latin incunabulum : berceau, sous-entendu de l’imprimerie (définition de la BnF).

D'August Inepist Pauli


On a toujours considéré comme précieux ces incunables de haute époque, si bien qu’ils sont en excellent état de conservation par rapport à d’autres livres, alors que leur tirage ne devait guère excéder 200 ou 300 exemplaires.

Comme par ses manuscrits, l’abbaye de Corbie a enrichi les collections de la bibliothèque d’Amiens par ses incunables. Le plus ancien est le Rationale divinorum officiorum - Rational des divins offices - de Guillaume Durand (Res 15 F), imprimé à Mayence en 1459. Celui-ci est fait de vélin (peau de veau) et bien que ses caractères soient semblables puisqu’imprimés, le document ressemble encore beaucoup aux manuscrits médiévaux et les initiales sont encore enluminées à la main.

Aussi, le fonds L’Escalopier (voir « Manuscrits »), fonds particulièrement important de la bibliothèque, présente des incunables et post-incunables, en plus de ses manuscrits et objets, souvent rares et précieux dans l’étude topographique de la Terre sainte et une documentation sur les arts industriels du Moyen-âge.



Les documents sont consultables uniquement sur place et sur demande,
lorsque leur état le permet.


Contact : Thomas Dumont, archiviste
t.dumont@amiens-metropole.com

ARCHIVES


La Bibliothèque Louis Aragon conserve les archives communales anciennes jusqu’à la date de 1919. Au-delà de cette date, et pour certains documents (registres paroissiaux et d’état-civil), les Archives municipales, 50 rue Riolan à Amiens, prennent la relève.

Archives 1R17-1, affiche 2


Les archives présentes à la Bibliothèque Louis Aragon retracent l’histoire administrative de la ville d’Amiens et de ses institutions. En 1880, Jacques Garnier, bibliothécaire, prend en charge les séries d’archives antérieures à 1790 et les transferts des combles de l’Hôtel de Ville à la Bibliothèque entre 1886 et 1891. Un siècle plus tard, en 1980, les archives révolutionnaires et modernes rejoignent ce premier dépôt.


À cette mission de conservation, s’ajoute celle de la documentation. Daniel Deparis, directeur des Archives municipales, rédigera les répertoires numériques sommaires et compose un répertoire des noms de famille relevés dans les fonds jusqu'au milieu du XVIe siècle.

Aujourd’hui, les archives communales conservées à la Bibliothèque Louis Aragon représentent 960 mètres linéaires. Directeurs de la Bibliothèque, conservateurs d’État, bibliothécaires et archivistes se succèdent et prennent à cœur la conservation, l’inventorisation, l’étude et la valorisation de ce fonds.

 


Pour plus d’information, n’hésitez pas à visiter le site des
Archives municipales et communautaires d'Amiens .

Ces documents sont consultables uniquement sur place et sur demande, lorsque leur état le permet.

Contact : Thomas Dumont, archiviste
t.dumont@amiens-metropole.com

PÉRIODIQUES

Journaux, magazines, revues constituent le fonds des « périodiques ». Au Patrimoine de la Bibliothèque Louis Aragon, ce fonds présente aussi bien des titres historiques du début du XIXe siècle que des titres récents. Ceux dont l’édition est toujours en cours, sont disponibles dans un premier temps dans les espaces de lecture publique (durée variable selon les titres) et dans un second temps, conservés et mis à disposition par le Service Patrimoine.

Quelques journaux nationaux : Le Monde (depuis 1958), Libération (depuis 1973), Le Figaro (depuis 1977), L’Équipe (depuis 1989), Courrier international (depuis 1991).

Quelques magazines : Télérama (depuis 1950), Sciences et Avenir (depuis 1972), Psychologies Magazine (depuis 1972), Jazz Magazine (depuis 1982) et beaucoup d’autres.

Concernant le patrimoine local : Ch’Lanchron (depuis 1983), Bulletin Le Généalogiste picard (depuis 1971), Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie (depuis 1841), Bulletin de la Société d’Émulation d’Abbeville (depuis 1877), Le Courrier picard depuis sa création en 1944 et son ancêtre Le Progrès de la Somme (1869-1944), Journal de la Somme (dès 1818), Le Glaneur de la Somme (dès 1826), Mémorial d’Amiens (dès 1852), Journal d’Amiens (dès 1857) et tant d’autres.



Les journaux sont à consulter sur place, les magazines peuvent être empruntés selon la date d’édition (empruntables si inférieure à 20 ans).


N’hésitez pas à vous renseigner à la banque de prêt !

FONDS ICONOGRAPHIQUE

Le fonds iconographique est constitué de documents de toute époque confondus, du XVIe siècle jusqu’à nos jours. Il se compose de documents très divers, mais leur point commun est l’aspect visuel. À l’origine, ce fonds était constitué de « vues » qui regroupaient plusieurs styles de documents, essentiellement sur la Picardie. Depuis l’accroissement du fonds, des affiches anciennes, surtout touristique ou publicitaire et en lien avec les chemins de fer du nord, ou encore une imagerie en grande partie représentative d’Épinal, s’y sont ajoutées.

À l’instar des vues dont les techniques artistiques sont variées, le fonds présente une grande collection de cartes postales, surtout touristique et emblématiques de nos villes, paysages et monuments picards. Ce support, dédié à la correspondance, connaît son âge d’or entre 1900 et 1918, ce qui constitue un fort témoignage de la période de la Première Guerre mondiale dans nos régions. Par la suite, l’alimentation du fonds par d’autres cartes postales plus moderne continue.

Ce fonds est aussi un témoignage de nos avancées technologiques de la fin du XIXe siècle à nos jours. Progressivement, les photographies viennent s’ajouter aux portraits peints ou dessinés des célébrités locales. Ces nouveaux documents visuels, datant de la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1950, et beaucoup de négatifs sur plaques de verre, ne se limitent plus aux portraits, mais s’intéressent à tous les sujets de leur époque.

Le fonds iconographique conserve également les affiches reçues en dépôt légal depuis sa création en 1945.
Attention, le fonds cartographique et à distinguer du fonds iconographique. Ce dernier est composé de nombreux plans du XIXe siècle (anciennement conservés aux Archives municipales) et de cartes. Vous pouvez y retrouver des cartes de l’état-major jusqu’aux dernières cartes IGN.




Ces documents sont à consultables uniquement sur place et sur demande, lorsque leur état le permet.


Contact : Sylvie Duvauchelle, assistance principale de conservation

s.duvauchelle@amiens-metropole.com

FONDS JULES VERNE

Jules Verne emménage à Amiens en 1871 au 44 boulevard Longueville. C’est dans cette ville, qu’il juge sage et policée, qu’il publie ses plus grands succès comme le Tour du monde en 80 jours ou encore Vingt Mille Lieues sous les mers et rédige Une ville idéale ou le Rayon vert. Dès l’année suivante, le 8 mars 1872, l’écrivain des Voyages extraordinaires devient membre titulaire de l’Académie des sciences, des lettres et des arts d’Amiens. Son installation dans la petite Venise du Nord lui réussit et l’écrivain devient une célébrité internationale. Il emménage dans la « Maison à la Tour », actuel musée, en 1882 et ne la quittera qu’en 1900, cinq ans avant sa mort. Très impliqué dans la vie amiénoise, Verne devient conseiller municipal en mai 1888. Jules Verne s’éteint le 24 mars 1905. Il repose désormais au Cimetière de la Madeleine où son tombeau, sculpté par l’artiste amiénois Albert Roze, est toujours visible. Jules Verne reste aujourd’hui encore l’auteur français le plus traduit et l’un des plus adaptés au cinéma.

En 2000, la naissance du fonds Jules Verne voit le jour avec l’achat de la collection Gondolo Della Riva. Cette acquisition a pour but d’alimenter l’exposition permanente de la Maison Jules Verne afin d’agrandir celle-ci. Aujourd’hui encore, la Bibliothèque Louis Aragon conserve en son sein des documents et objets aussi divers que variés : des premières éditions publiées aux DVD, en passant par les lettres personnelles de l’écrivain, ses notes de travail, ses carnets de voyage, affiches, cartes postales, photographies, dessins, maquettes et bien plus encore ! L’univers de Jules Verne continue de s’enrichir au fil des acquisitions, et en accord avec le succès du romancier, dans de nombreuses langues (européennes, mais aussi japonais, slovénien, bengali, hongrois, etc.).

Le Centre International Jules Verne créé en 1971, et la Maison Jules Verne, ouverte en 2006 après des travaux de rénovation, contribuent également à ce rayonnement, tant amiénois qu’international.

Depuis mars 2022, la Bibliothèque Louis Aragon se trouve au cœur du Parcours Aronnax. 16 points de rendez-vous jalonnent cet itinéraire de 2,6 km et vous en apprennent plus sur la vie amiénoise de l’auteur. N’hésitez pas à visiter la collection visible au Musée Jules Verne ou à venir consulter quelques documents sur demande dans notre salle de lecture !


Les documents sont consultables uniquement sur place et sur demande, lorsque leur état le permet.


Contact : Flavie Mouro, chargée de collection
f.mouro@amiens-metropole.com

FONDS PICARD


Les années 1960 voient la création du fonds Picard à la bibliothèque Louis Aragon.
Celui-ci est constitué de nombreux ouvrages sur l’ancienne région de Picardie, ses villes, ses paysages, ses mœurs et ses particularités. Le fonds continue d’être enrichi par l’acquisition d’ouvrages plus récents.

Les documents sont consultables uniquement sur place et sur demande.

Contact : Ali Boumeddane, assistant de conservation
a.boumeddane@amiens-metropole

AUTRES FONDS

De nombreux autres fonds sont également conservés au sein de la Bibliothèque Louis Aragon. En attendant de les retrouver ici, vous pouvez vous informer sur le site du CCFR.

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